COMME UNE TABLE DES MATIÈRES

 

Bonjour à vous qui me lisez,

Voilà déjà vingt textes, accompagnant vingt photos, qui ont été publiés.

Merci d’avoir eu la persévérance de me lire. En y prenant j’espère plaisir !

Bien souvent l’auteur écrit un texte, un poème, une nouvelle (comme ici sur ce blog) voire un article ou un roman, puis trouve une illustration. Une photo, un dessin, un tableau, une infographie, l’image d’une sculpture, que sais-je encore ? J’ai ainsi illustré un étonnant recueil de poèmes écrit par une de mes amies, laquelle était aussi au passage mon modèle à l’atelier.

Mais je procède là dans l’autre sens le contraire. J’ai plusieurs cordes à mon arc.. ou bien ai-je plusieurs arcs pour une même corde ? l’image m’amuse.

Je fais le contraire parce que cette fois ce sont mes photos qui commencent, et je choisis certaines pour être le prétexte à une nouvelle.

Je fais le contraire… parce que j’aime bien faire le contraire. Ignorer la « règle des tiers » en photo comme en peinture, utiliser un certain flou, abuser parfois du clair-obscur dans mes photos, en abuser souvent. M’amuser avec le « bruit » photographique ou les couleurs sursaturées. Ou artificiellement pâlies.

Je fais le contraire parce que je n’aime pas beaucoup faire comme tout le monde.

Déjà vingt textes associés à des images. Ce ne sont pas les premiers, ce ne sont pas les derniers, ils ne seront pas tous ici, bien sûr.

Par exemple il n’y en aura probablement pas pour cette photo :

Et sans doute pas non plus pour cette autre :

Qui voudrait que je lui raconte comment je me suis pris le pied dans cette pierre sur la grève, ou bien comment les pigeons se sont amusés à souiller le linge qui séchait à la fenêtre ?

Ou bien il faudrait que la pierre fut apparue soudainement sous mes pas, dégagée d’un seul coup par une vague plus forte, manquant me faire tomber.

Ou bien il faudrait que les vêtement souillés par les pigeons fussent ceux d’un homme de retour d’exploration dans un pays encore ignoré, auquel on n’accède que par un souterrain caché qui traverse une montagne. Il existe bien d’autres récits racontant la même histoire, mais il s’agit souvent de monde oubliés, idylliques, ou qui sont restés dans un passé où l’homme et la nature se comprenaient encore. Les ésotéristes parlent de l’époque où les hommes et les animaux parlaient encore le même langage, le langage des oiseaux. Mais là : non. Pour être original il faudrait que mon explorateur ait découvert un monde d’où la vie elle-même serait absente, un monde de robots pourvus d’une intelligence artificielle -c’est à la mode- qui auraient inventé une civilisation scientifique et d’une beauté implacable. Le contraire des récits fantastiques que l’on a pu lire, souvent, avec un tel point de départ : avec des survivants des dinosaures terrifiants, des êtres descendus de la Lune, avec le « petit peuple » des lutins et des farfadets de toutes obédiences. Ou de sorcières ailées.

Les pigeons se poseraient sur le séchoir, souilleraient les vêtements, mais partiraient avec accroché à leurs pattes un minuscule robot qui aurait échappé à la vigilance de mon explorateur et auquel ses compagnons robots avait donné la mission d’explorer notre version du monde pour en préparer l’invasion. Pour les fins de l’invasion, pour ses buts ultimes, j’aurais certainement laissé le lecteur décider lui-même de ce qu’il pourrait en être : prendre le pouvoir sur toute la Terre en évinçant les humains, ou bien changer la civilisation de ces mêmes humains, c’est à dire nous, afin que la Paix en devienne la norme et l’unique préoccupation.

Je ne doute pas que chacun se serait fait une idée ! Enthousiasmante ou déplorable.

Mais voilà, vingt photos qu’illustrent vingt histoire, c’est une étape ! Alors je fais un petit récapitulatif. Une sorte de table des matières.

Vous trouverez la liste des photo-histoires, avec une miniature de la photo et le lien direct vers chaque nouvelle, sans avoir besoin de repasser par le blog. Pratique !

Peut-être y en a-t-il que vous avez ratées ?

Bonne lecture, ou bien rendez-vous à la prochaine Nouvelle si vous aviez déjà tout lu.

(Cliquez sur les vignettes et non sur le texte)

1 Le parapluie rouge

Mais qui est cette femme au parapluie rouge alors qu’il ne pleut pas ?

2 Les pots sur la terrasse

Et dedans il y a des plantes qui vont étonneront…

3 Le vieux seau

Il a été le témoin de tant de choses…

4 Les amarres sur la grève

Mais quel bateau tiennent-elles ?

5 Trouvaille : La douille

Une histoire étonnante et judiciaire…

6 La pierre noire carrée sur la grève

Bien au-delà de ce que vous pouvez imaginer…

7 Le cycliste penché

À vive allure…

8 Le gant sur le piquet

Sur le plus gros chantier du monde…

9 Les chaises de couleur

Heureusement qu’elles étaient là…

10 Le fourbi dans le hangar

Chez René le rangement laisse à désirer. Quoique…

11 Le bouquet de roses

Il en raconte plus qu’on ne pourrait croire…

12 Comment écrire de la poésie

Allez-vous vous y essayer ?

13 Le pied rouge

Il s’en passe des choses, ici !

14 Le voisin repeint son vélo

Et ça nous a entraîné bien loin !

15 La jeune fille au bain

Un peu de poésie…

16 La serrure rouillée

Si vous saviez ce qu’il y a derrière…

17 L’anneau de quai

Des barques, des gros bateaux, et des personnages !

18 Béton armé

Une histoire de ces débris. Ou plusieurs…

19 Les sept vies de mon chat

Miquette. Elle en a vécu des choses…

20 Les verres

Poétique, mystérieux, une belle histoire…

Voilà donc les vingt premières nouvelles de cette série. J’espère que vous avez aimé les lire ou les relire.

Je suis en train d’écrire la suite… et de toute façon il doit y en avoir encore au moins 200 de plus sur mes disques durs !

À bientôt, dites-moi en commentaire si vous avez trouvé utile ce récapitulatif-table des matières

N’oubliez pas de laisser un commentaire si vous avez aimé, ou si vous avez une question à poser.

Henri-Pierre Juguet