Nouvelles, Poèmes, et travaux d'écriture...
Le Bar de la Marine.
Au Bar de la Marine
il y a des marins,
mon ami,
il y a des marins.
Ils ont les yeux brûlés par le soleil
et la peau par le froid.
Les filles les regardent
avec des envies de voyage
et des besoins d’argent.
Elles les aident à compter leurs sous,
et les incitent à l’amour.
Au Bar de la Marine il y a des marins,
mon ami,
il y a des marins.
Au bar de la Marine
il y a des putains,
mon ami,
des putains pour les marins.
C’est normal,
c’est la vie,
c’est la mer.
C’est long la mer,
et les filles c’est vivant,
ça rit, ça n’a pas peur des marins.
(Henri-Pierre Juguet, 2016)
Lire de la Poésie
Lire des Nouvelles
Ecrire ce n’est pas seulement s’exprimer, raconter, faire rêver, porter à la connaissance ou encore transmettre. C’est aussi manier un outil, un outil fantastique dont on ne sait jamais s’il découle de la pensée ou s’il engendre cette pensée.
La finesse de cet outil est une extraordinaire merveille. La précision ou l’absence de ponctuation, la justesse du vocabulaire, mais aussi son niveau, sa précision chirurgicale, ainsi que sa sonorité, tous ces facteurs font de l’écriture bien plus que de la matière à lire. D’ailleurs les plus grands écrivains ne s’y sont pas trompé, et de nos jours des gens aussi appréciés (qu’on aime ou ne les aime pas) que Houellebecq, Amélie Nothomb ou encore Alain Damasio ont une grande finesse de l’écriture et du mot juste. Leur même discours avec moins de soin aurait moins de succès.
Et moi ? moi j’aime les mots, leur musique, leurs heurts, la fluidité du discours. Et puis l’imagination, la poésie sous quelque forme qu’elle se trouve.
Alors j’écris, depuis toujours. Un journaliste, il y a quelques années, m’avait appelé « un monstre de poésie« . Après un sourire j’avais aimé le mot.
Alors j’écris parfois des poèmes, des haïkus, de courts textes, des nouvelles. Poésie et haïkus : de quoi remplir au moins quatre ouvrages. Nouvelles… peut-être 250 ? Des romans ? non. Cela ne me convient pas. Mais peut-être plus tard ?
J’écris, alors que je ne cherche guère à faire le siège des maisons d’édition. Alors ça s’entasse dans des dossiers ou des disques durs… mais j’écris ! D’aucuns qui m’ont lu trouvent que c’est infiniment dommage…
Des textes accompagnent souvent mes tableaux. Il y a les scénarios, aussi.
Et puis je fais des corrections articles, de la ré-écriture, du conseil, et je propose un coaching (mot étrange…) d’écriture. Pas un atelier, quoique je pourrais aussi, mais une formation pour apprendre la maîtrise, la justesse, les niveaux de vocabulaire. Apprendre cette technique qui souvent fait tellement défaut….
Prestations Professionnelles
Que ce soit pour un texte d’entreprise ou à portée littéraire, je propose :
- Corrections
- Re-lecture
- Réécriture de vos textes.
- Et même Rédaction complète
COACHING EN ECRITURE
Vous souhaitez progresser dans le domaine de l’écriture ?
Vous pouvez me demander un rendez-vous pour : des conseils en écriture,
ou même un coaching technique pour améliorer vos écrits professionnels ou littéraires, ou simplement ce que vous écrivez pour vous distraire, vous délasser, vous exprimer.
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L’IMPOSTEUR
L’IMPOSTEUR FORCENÉ Tout ce qu’ici j’écris est vrai, puisque je l’ai totalement inventé ! Le gars me regardait comme si j’avais mangé sa sœur. Je ne connaissais pas cette sœur. D’ailleurs il n’en avait peut-être même pas. Il me regardait comme si j’avais mangé une sœur que peut-être il n’avait
L’IMPOSTEUR
L’IMPOSTEUR FORCENÉ Tout ce qu’ici j’écris est vrai, puisque je l’ai totalement inventé ! Le gars me regardait comme si j’avais mangé sa sœur. Je ne connaissais pas cette sœur. D’ailleurs il n’en avait peut-être même pas. Il me regardait comme si j’avais mangé une sœur que peut-être il n’avait
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Quelques images de mes créations visuelles ...
Un mot sur ma pratique artistique ...
L’écriture a accompagné toute ma vie depuis l’âge d’environ 8 ans. J’avais commencé à photographier un an ou deux auparavant.
Plus tard j’ai fait de la musique (c’est même de cela que j’ai vécu une grande partie de ma vie), j’ai composé, je me suis remis à la peinture, et finalement j’en suis arrivé au cinéma. C’est peut-être un bien grand mot, d’ailleurs, que cinéma : disons que je fais des film, surtout de fiction. J’ai plusieurs courts-métrages à mon actif.
Toutes ces activités ressortissent d’une unique démarche, celle d’un artiste créateur. Elles procèdent toutes d’une même volonté et d’une même manière, d’un même style. Les techniques que je choisis de mettre en œuvre à un moment donné ne sont que des avatars.
J’aime être à la limite, permettre l’incertitude de la bascule vers un monde ou vers l’autre. Ma musique est tonale ou atonale selon comme on la considère, mes tableaux toujours sur le fil entre abstraction et figuration, et on ne sait pas toujours décider si ce que j’écris est dans le domaine du possible ou pas. J’aime transformer mes photos pour les attirer vers la représentation peinte, comme si mon capteur n’était qu’un pinceau supplémentaire, utilisant tous les prétendus défauts quand bon m’en semble, et mes films ont souvent cette espèce d’ambiguïté qui pose question sur le sens.
Et puis surtout, surtout, je considère que c’est le spectateur, l’auditeur ou le lecteur qui termine une œuvre. Dans sa tête, son cœur ou son imagination…